Interviews / Gérard Blanc / Album Studio 1ère partie
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Interview de
Gérard Blanc

Gérard Blanc (G.B.) en tant que membre du groupe Martin Circus a participé à la Révolution Française.
Au cours de cet interview il nous parle de la naissance de l'Opéra Rock, son enregistrement studio et ses représentations scéniques au Palais des Sports et au théâtre Mogador.

L'Album Studio (partie 1) :

 
itw : Gérard Blanc, comment avez-vous été contacté pour participer à l'enregistrement de l'album ?

G.B. : C'est très simple. J'étais avec mon groupe Martin Circus artiste Vogue. Claude Michel Schönberg le compositeur et Alain Boublil, l'auteur, qui était à l'époque le directeur des éditions Vogue Internationales, avaient écrit des chansons sur un thème historique qui les passionnait :

La Révolution Française.

Claude Michel avait écrit les mélodies et Alain, qui était plutôt "l'historien", écrivait les paroles des chansons.
Leur projet était d'enregistrer un double album, sans oser imaginer qu'il se concrétiserait un jour sur scène.

L'idée c'était: "Pourquoi on ne demanderait pas à tous les artistes qui sont dans la maison de disques si ça leur plairait d'enregistrer chacun des chansons de l'opéra rock en leur confiant des rôles. Et comme ça, au fil du temps, sur une année, les enregistrements se mettraient en boîte… "

À nous, Martin Circus, ils nous ont demandé d'être les Députés du Tiers-État, ceux qui se battent pour les libertés, pour la Révolution contre l'Establishement de Louis XVI.
Ils nous ont laissés arranger les titres que nous allions chanter. Quant aux autres artistes, leurs titres seraient arrangés et orchestrés par Jean-Claude Petit.

 

L'idée nous a branché à fond ! On se retrouvait donc en studio avec Claude Michel. Il se mettait alors derrière le piano et lançait : Français, Français... " Tu vois, Gérard, là il faudra le balancer avec beaucoup de hargne ". Il continuait : Notre destin nous le ferons de nos mains... " Et là, vous reprendrez tous " Français, Français..."

C'était OK, pour nous. Il nous laissait trouver notre truc. À ce moment-là, Daniel Balavoine passait par hasard dans le studio avec son frangin, ils prenaient deux casques et on faisait les chœurs tous ensemble. Une vraie belle énergie. On avait envie que ce soit très rock.

 

Ça se faisait dans la sympathie, dans l'amitié et même plus, dans la confiance.

On a enregistré nos 3 chansons, dans la spontanéité, et finalement elles se sont révélées être trois moments importants de l'album.

Les autres artistes enregistraient leurs titres de leur côté. Ca se faisait en pièces détachées et dans le plus grand secret. Finalement, je pense qu'à ce moment-là, ça n'intéressait personne d’autre que ceux qui enregistraient ce projet.

L'album studio (partie 2) (suite de l'interview)
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